Dans le contexte d'une action collective autorisée par la Cour supérieure et pilotée par l'intimée, un avis aux membres, approuvé par le juge autorisateur, a été publié sur Facebook. À la suite de cette publication, quelques propos désobligeants apparaissent dans la section « Commentaires » de la page Facebook dédiée à la diffusion de l’avis. Au total, on a recensé 13 commentaires négatifs, dans une liste qui en contient plus de 600 commentaires. La requérante a intenté une action contre l’intimée en prétendant que les commentaires négatifs figurant sur la page Facebook ont engendré, dans les mois qui ont suivi, une perte de clientèle et provoqué une baisse du taux d’augmentation de sa clientèle, perte qu’elle chiffre à 1 127 760 $. Elle lui réclame aussi des dommages compensatoires et 100 000 $ en dommages punitifs. Le juge de première instance a rejeté la demande qu’il a considéré comme abusive.
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